Corte : le regard de Dominique Frassati
Né à Corte, il va y grandir jusqu'en août 1914, date à laquelle il s'engage comme volontaire. Gazé il souffre des poumons et il est sur le point de perdre la vue. À la fin de la Première Guerre mondiale, son oncle Santos Manfredi le fait venir en Argentine où il recevra des soins qui permettront de recouvrer la vue.
Son oncle envisage de lui confier la gestion d'un domaine agricole, mais Dominique Frassati retourne en Europe en 1920 ; Il s'installe à Paris qu'il ne quittera qu'en 1923 pour Corte où il tentera de vivre de sa peinture, réalisant des décorations de vitrines de magasins, ainsi que des affiches pour des manifestations sportives.
En 1923, il quitte l'Europe pour l'Afrique. Il restera 5 ans à Oran. Il y peint des portraits, paysages, scène de rue et de la vie quotidienne. Sa peinture rencontre un franc succès auprès des notables oranais. De retour à Corte en 1928, il retourne à Paris l'année suivante pour s'inscrire à l'Académie Julian (1929-1930) à l'atelier de Paul Albert Laurens. En 1929, le 11 juin il épouse ANSIDEI Elise dont il aura 3 enfants.
En 1934, il retourne en Corse et s'installe à Ajaccio et, en juin 1936, il est nommé conservateur adjoint au Musée Fesch, secondant François Corbellini et au départ de celui-ci, il devient conservateur en janvier 1937. L'année suivante au mois de septembre, il devient conservateur des musées de la ville d'Ajaccio.
Il fut très apprécié par les Corses et particulièrement des habitants d'Ajaccio. Personne sensible et modeste, il était très attaché aux rapports humains. Il préférait le portrait aux paysages pourtant en vogue à son époque.
Dominique Frassati (1896-1947)
Corte
Huile sur toile
Corte
32 x 30 cm
Huile sur toile
Corte, pluie
Huile sur toile
Corte, les toits
Huile sur toile
Vue de Corte
Huile sur Corte
33x 27 cm