Chaire Développement des Territoires et Innovation : Session Inguernu en vue !

13 janvier : ciné-club au cinéma L'Alba (infos ci-dessous)

14 janvier : inauguration de l'expo (infos ci-dessous)

14 janvier, 14h : séminaire scientifique animé par Augustin Berque : "Où réside l'esprit du lieu ?"

16 janvier, 14h : séminaire pratique animé par Augustin Berque, et Marie-Rosalie Di Giorgio, psychanalyste, sur le thème "Erotique du lieu"

Abstract :
Pour la psychanalyse, l’être humain est fondamentalement un exilé. D’habiter en premier lieu la langue a des conséquences sur son rapport à lui-même et à ce qui l’entoure. C’est à partir de cet Autre lieu qu’est l’inconscient, indice de son exil, que le sujet va investir les autres lieux, les lieux dans leur matérialité. Des vignettes cliniques viendront témoigner de la complexité du lien qui se tisse entre un sujet et un lieu, lien qui ne va pas sans le corps. C’est de ce rapport, qui n’est pas un simple rapport entre intérieur et extérieur, que peut s’éclairer la question de l’esprit du lieu.

Marie-Rosalie Di Giorgio est membre de l'association de la cause freudienne Restonica ; pour aller plus loin : http://acf.restonica.free.fr/?page_id=2

Ciné-Club 13 janvier, 18h

D'abord un court métrage de Julie Perreard, MARCUMARIA

(22 mn)

Tiré d’un moment emblématique de l’histoire de Corse, « les pendus du Niolu " de 1774, le film met en scène et en parallèle l’adolescence d’un jeune paysan corse, MARCUMARIA, les mains dans la terre, qui chantonne plus qu’il ne parle et l’adolescence d’un jeune officier français, ALEXANDRE, une sorte de Candide envoyé à la guerre, qui écrit à son père ses impressions sur ce drôle de pays.

Suivi d'un documentaire de Laurent Billard, Une terre pour quoi faire ?
(52 mn)

Paradoxe ! En Corse ou la culture s’est construite sur les liens avec la terre, il est de plus en plus difficile de s’installer comme
éleveur ou comme agriculteur.
Le tourisme et la spéculation foncière règnent en maître, les parcelles sont limitées et les surfaces ne sont pas extensibles.
Est-il possible d’inverser la tendance ? Existe t-il des alternatives viables ? Comment maintenir le lien entre les Corses et leur terre autrement qu’à travers des souvenirs et des regrets ?

En présence des réalisateurs