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La nature et le droit : séminaire autour de la chaire Développement des Territoires et Innovation
C'est très précisément le Laboratoire Lieux, Identités, eSpaces et Activités qui proposera ce séminaire de Sarah Venuxem sur le thème "L'altérité de la Nature en Droit. La "trajection" vers les choses du droit chez Yan Thomas"
Pour écouter l'exposé et participer aux échanges, vous pourrez nous retrouver
Le 3 décembre à 10h
Salle 101, UFR Droit, Campus Mariani, Corte
L’invitation de Sarah Vanuxem, Maître de conférences en droit public à l'Université de Nice Sophia Antipolis, a bien pour objectif d’ouvrir et prolonger la réflexion menée dans le cadre de la chaire Développement des territoires et innovation.
Car dans sa thèse, Les choses saisies par la propriété, Sarah Vanuxem s’est en effet inspirée des travaux d’Augustin Berque en matière de mésologie. Elle y conçoit ainsi les choses comme des milieux habités par les personnes.
Plutôt que d’opposer les choses aux personnes comme les objets aux sujets, l’on pratiquerait une distinction habitants/habités. Les choses regardées comme des milieux et les personnes comme leurs habitants, la propriété serait définie telle une facultés d’habiter, et les droits (ou biens) telles des places appropriées dans les choses ou milieux. Cette vision adoptée, l’indivision et les autres modalités de partage des pouvoirs se comprennent plus aisément, de même que les limites au caractère absolu du droit de propriété.
> Retrouvez toute l'actualité de l'UMR LISA à umrlisa.univ-corse.fr
Pour écouter l'exposé et participer aux échanges, vous pourrez nous retrouver
Le 3 décembre à 10h
Salle 101, UFR Droit, Campus Mariani, Corte
L’invitation de Sarah Vanuxem, Maître de conférences en droit public à l'Université de Nice Sophia Antipolis, a bien pour objectif d’ouvrir et prolonger la réflexion menée dans le cadre de la chaire Développement des territoires et innovation.
Car dans sa thèse, Les choses saisies par la propriété, Sarah Vanuxem s’est en effet inspirée des travaux d’Augustin Berque en matière de mésologie. Elle y conçoit ainsi les choses comme des milieux habités par les personnes.
Plutôt que d’opposer les choses aux personnes comme les objets aux sujets, l’on pratiquerait une distinction habitants/habités. Les choses regardées comme des milieux et les personnes comme leurs habitants, la propriété serait définie telle une facultés d’habiter, et les droits (ou biens) telles des places appropriées dans les choses ou milieux. Cette vision adoptée, l’indivision et les autres modalités de partage des pouvoirs se comprennent plus aisément, de même que les limites au caractère absolu du droit de propriété.
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GRAZIELLA LUISI | Mise à jour le 28/11/2013